INTERVIEW CROISÉE : PRENDRE SOIN
- Zig-Mag
- 31 mars 2024
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 janv.
« Nous devons accueillir les enfants, les rassurer, les contenir. »

Poser des mots sur ce que «prendre soin» veut dire dans le contexte de Zig-Zag a donné lieu à un échange d’une formidable sincérité. Cette discussion à coeur ouvert s’est révélée englober énormément de considérations, toutes aussi lourdes d’enjeux tant ces préoccupations sont vivantes au quotidien pour les professionnelles qui s’occupent de nos enfants. En voici quelques fragments.
Zig-Mag : Dans la crèche, de qui prenez-vous soin et comment ?
Mina : On prend soin de tout ce qui nous entoure ici : humain et matériel. On commence par prendre soin de l’espace où l’on est.
Aïssatou : Cela commence le matin par le fait de tout mettre en place pour accueillir les enfants. Et le soir, c’est aussi dans le fait de ranger et de nettoyer la crèche.
Mina : On prend aussi soin des personnes ; notamment au moment de la séparation le matin. Nous devons accueillir les enfants, les rassurer, les contenir. Ce moment-là peut être un peu compliqué et contradictoire pour eux. Nous devons les accompagner pour bien traverser cette étape.
Aïssatou : On écoute aussi les besoins des enfants, on veille aux repas, aux activités, aux changes. Il y a une façon d’aborder le change par exemple : prendre le temps de les prévenir qu’on va les changer, que l’on fait ça pour eux, pour leur confort. C’est aussi une occasion d’interaction avec eux.
Mina : C’est vrai que c’est un des seuls temps où on a un rapport individuel avec l’enfant qui sort du groupe. C’est quelque chose d’intime et il faut qu’il nous fasse confiance.
Elikia : C’est vraiment un des temps où on va échanger avec l’enfant, car on n’a pas toujours le temps d’échanger longuement avec chacun.
Mina : Le soin que l’on porte aux enfants n’est pas que physique, il est aussi psychique. Le principe de la référence avec les enfants consiste à leur apprendre à nous faire confiance. Et qu’ils sachent aussi qu’ils sont en sécurité même au-delà de notre présence. Nous soignons la relation de telle manière que même quand nous ne sommes pas là, l’enfant puisse se sentir bien.
Nathalie : Tu le vois chez les petits, et notamment sur la question des pleurs. Quand tu arrives à les sécuriser, ça doit être une satisfaction importante, non? Calmer des pleurs, permettre la séparation... On assimile toujours le soin à un geste technique, laver un enfant, le nourrir, les besoins primaires... mais ici, on travaille les autres besoins, les besoins moins visibles. Sur la fiche de poste des auxiliaires de crèche, c’est beaucoup axé sur ces points techniques - «Veiller au bon développement de l’enfant» - mais on pourrait aller dans quelque chose de 4plus précis : « Développer son estime, sa confiance en lui». Et ça, c’est essentiel. Ça peut concerner la motricité aussi par exemple. Comment un enfant évolue, comment on l’aide à avoir confiance en lui pour se déplacer, ...
Elsa : Je prends en premier lieu soin des enfants ; mais les parents ne sont pas très loin des enfants, pour moi. Les deux s’accompagnent, se joignent.
Zig-Mag : Le soin, dans la relation à l’enfant, s’envisage alors de façon globale, et aussi dans la relation au parent?
Elsa : Oui, pour moi, tout se lie. Et s’il manque un lien, cela complique les choses. Quand c’est le cas, c’est rare, mais c’est plus compliqué d’accompagner directement l’enfant comme je le voudrais.
Nathalie : C’est ça, la «coéducation».
Elsa : Voilà! C’est vrai que s’il y a une continuité, l’évolution de l’enfant est beaucoup plus flagrante. Peu importe le temps que ça prend, mais ce lien entre la crèche et la maison est important, je trouve.
Nathalie : On a fait une journée pédagogique sur les transmissions ; à quel point c’était important pour vous, les parents, d’avoir l’impression que l’on porte une attention singulière à votre enfant. C’est essentiel de garantir sa place à chacun dans un collectif. Pour moi, c’est ça, prendre soin. On a bien conscience que l’on n’arrive pas toujours à restituer tout ce que l’on a vu de la journée. Mais c’est vrai que la question du soin reste centrale dans les crèches parentales parce que ce sont des rencontres. Pour certains, l’associatif n’était peut-être pas un choix de départ, mais après on en garde quelque chose, et on a envie de travailler encore et encore dans ce type de lieux ; on a l’impression d’être utile. Et puis ici, on accueille aussi des familles qui ont parfois des difficultés sociales, qui amènent d’autres difficultés.
Zig-Mag : Là, c’est prendre soin de l’enfant à travers le parent.
Nathalie : On travaille aussi dans la prévention à la maltraitance. Ça fait partie de notre travail. C’est très important. Cela ne peut pas se faire dans les crèches classiques où on rencontre très peu les parents. Il n’y a pas le temps. Travailler cette question avec des parents nécessite de trouver la façon d’en parler. Ce n’est jamais une injonction. «Il ne faut pas faire ça», ça ne marche pas. C’est plutôt «Je ne vous juge pas, mais on est là pour vous accompagner à faire un peu autrement.»
« Donner une place à chacun »
Mina : Nous prenons aussi soin les unes des autres. On s’assure de bien s’accueillir entre pros, de se faire confiance, de se respecter, de s’aider, de se relayer, assurer la continuité du travail d’une autre. Cela passe par des mots : nous nous parlons.
Mina : Pendant la pause, on se partage aussi des moments de notre vie. Ca crée des liens. Cette année, on a fait entre nous une «semaine des cadeaux».
Zig-Mag : Expliquez-nous la semaine des cadeaux.
Elsa : C’est une sorte de Noël Canadien. On devait piocher un prénom, sans rien dire à personne. Tous les jours de la semaine précédant notre repas de fin d’année, on devait mettre une petite attention dans le casier, un mot ou un cadeau, de façon anonyme. A la fin, on s’est révélé qui avait fait ces cadeaux. C’était un peu la surprise tous les jours, d’aller voir et de se dire quelle attention on avait eue.
Nathalie : C’était riche à tout point de vues. J’ai l’impression que ça a créé du lien, que ça a fédéré quelque chose, ce moment-là.
Zig-Mag : Et toi, Nathalie, de qui prends-tu soin et comment ?
Nathalie : Moi, je dois particulièrement prendre soin des parents et de l’équipe. Je dois porter l’équipe, la contenir, l’avoir toujours en tête, savoir comment elle va. M’assurer que les pros ont un planning qui leur convienne, dans les détails, dans l’organisation, et qu’elles aillent bien. Repérer si elles sont fatiguées. Je considère que mon travail est là, aussi, dans le fait d’avoir une vision individuelle au sein du groupe. Presque dans l’anticipation. Il s’agit de porter les adultes comme on porte un enfant.
Aïssatou : Nathalie nous demande si ça va, si on est fatiguées, elle est là pour nous. Ca fait du bien au moral.
Nathalie : Il y a aussi les temps d’«analyse des pratiques», où Stéphanie, une personne extérieure, vient les soutenir sur leurs difficultés, c’est obligatoire depuis septembre 2023 et cela a lieu une fois par mois en équipe.

Aïssatou : Si on a besoin de parler d’un problème qu’on a rencontré ou d’une émotion que l’on ressent. Ça aide. Ce n’est pas la pro qui nous donne des solutions. On parle, et on trouve des solutions toutes ensemble. Nathalie n’y assiste pas.
Nathalie : Pour l’équipe, c’est pareil que pour les enfants et les parents : donner une place à chacun est essentiel. J’ai l’impression que je prends aussi soin des parents. On essaye. En premier lieu par la communication et l’accueil que l’on vous réserve. Le café des parents, le vendredi, c’est une façon de mieux vous accueillir, c’est vous donner une place dans la crèche.
Zig-Mag : Y-a-t-il sur les jeunes parents une attention particulière qui est portée, liée à la découverte d’un lieu, de l’enfant?
Nathalie : Tu parles là de soutien à la parentalité. On devrait le développer encore, encore et encore...
Zig-Mag : Et toi, Nathalie : Qui prend soin de toi ?
Nathalie : Les professionnelles me portent, comme le lieu en général me porte. J’ai également commencé une formation depuis un an. C’était l’occasion de rencontrer différentes directrices de crèches. Mes analyses de pratiques, c’est avec elles que je les fais. J’ai aussi ces espaces-là, où j’ai l’impression d’être soutenue, de ne plus être seule. Elles ont les mêmes difficultés, problématiques, questionnements que moi... J'ai aussi l’impression d’être portée par le bureau, d’être reconnue. Car c’est de reconnaissance dont nous sommes en train de parler, aussi. Je sais qu’il y a là des personnes à l’écoute, sur lesquelles m’appuyer. Et j’espère que les membres de l’équipe savent que si ils ont besoin, ils peuvent compter sur moi. C’est pour ça que ça fonctionne. C’est un cercle vertueux.
Zig-Mag : Mai, tu es une figure particulière et significative chez Zig-Zag ; et nous pensons que ce n’est pas uniquement dû au fait de préparer les repas de nos enfants.
Mai : C’est dû à ma position. Je suis la tata, qui vient faire un câlin, et qui garde correctement la distance. On passe, on se fait des coucou. Ce ne sont que les bons côtés!
Nathalie : Nourrir, c’est aimer.
Mai : Je regarde les enfants pendant les repas et je vois si les enfants mangent ou s’ils ne touchent pas. J’observe ça. Mais ça s’arrête là. Ça ne va pas beaucoup plus loin. Ca continue.
Nathalie : On sait que l’observation permet de prendre soin.
Mai : Oui, et c’est aussi les discussions avec les référentes : qu’est-ce qu’il ou elle a en ce moment? Je dirais que c’est l’équipe et les parents qui me soutiennent. J’ai des retours avec des mots et ça m’intéresse. Ça m’encourage.
« L’observation permet de prendre soin. »
Elsa : Et tu t’adaptes aussi.
Nathalie : C’est, encore une fois, les considérer que de leur réserver un accueil individualisé.
Zig-Mag : On observe que les métiers du soin sont souvent exercés par des femmes. Ce sont également encore beaucoup elles qui s’occupent majoritairement des enfants au quotidien. Et chez Zig-Zag, l’ensemble de l’équipe est féminine. Comment l’expliquez-vous?
Mina : Cela vient de nos parcours personnels. Nous avons pu prendre soin de nos frères ou de nos soeurs...
Aïssatou : C’est culturel. On est proches de nos mamans.
Nathalie : On répète ce qu’ont fait nos mères. En même temps, cela amène d’autres questions sur la façon dont on nous perçoit et dont est perçu ce métier au sens large. Ce sont des métiers peu valorisés, peu valorisants au niveau salarial, et au niveau des conditions de travail. Pendant le covid, Macron ne parlait jamais des crèches alors qu’il y a des milliers de crèches en France. Ce n’est pas prêt de changer. Depuis que je suis dans le secteur, je n’observe pas plus d’hommes qu’avant. Je pense que c’est une question qui n’évolue pas.
Zig-Mag : Quand on parlait de prendre soin les unes des autres, de cette solidarité qu’il y a entre vous ; la rapprocheriez-vous du caractère féminin de l’équipe ?
Nathalie : La sororité, elle va de soi. Pour moi, ce n’est pas forcément féminin, c’est aussi de la fraternité, sinon, cela devient de la discrimination.
Elsa : A l’école, il y a aussi beaucoup plus de maîtresses que de maîtres. Le soin est apporté par les femmes. Quelle image cela produit-il chez les enfants?
Nathalie : Et en même temps, le psychanalyste Winicott parle de la préoccupation «maternelle» des liens. Et beaucoup de théoriciens sur l’éducation ou la psychologie de l’enfant abordent la question de la relation mère-enfant, qui, on le sait, est essentielle. C’est peut-être une réalité. On dépend beaucoup de la relation à sa mère.
On sait à quel point les carences du lien mère-enfant peuvent influer sur l’enfant ou sur l’adulte. On dit que même lorsqu’il y a des séparations mère-enfant dans les premiers jours, ça peut laisser des traces sur la suite. On l’observe déjà sur les animaux... Mais vous, les pros, est-ce que vous pensez que nous sommes plus solidaires parce qu’on est entre femmes, à la crèche ?
Mina : Pas du tout.
Zig-Mag : C’est peut-être particulier au métier que vous avez choisi, alors.
Nathalie : Oui, peut-être.
Elsa : Plus au contexte qu’au genre.
Nathalie : Elle est intéressante, cette question.
Elsa : Ça n’apporte pas plus, que ce soit un homme ou une femme. Je pense que c’est la personnalité de chacun qui apporte. Je pense que si un homme était dans l’équipe, on ne serait pas moins solidaires.
Nathalie : On est très différentes, d’ailleurs, toutes. En termes d’âges, de cultures, de regards...
Mina : J’aimerais ajouter que souvent dans les métiers où il n’y a que des femmes, on a tendance à dire que ça ne se passe pas bien entre elles. C’est l’image que les gens ont.
Zig-Mag : Toi, tu penses le contraire.
Nathalie : Tu participes beaucoup à faire en sorte que ça se passe bien.
Mina : Quand j’ai fait ma formation, c’est ce qui se disait beaucoup.
Zig-Mag : Donc, toi, tu accordes un soin particulier à ce que ça n’arrive pas.
Nathalie : Oui oui. Parce qu’on est fières de ça.
Zig-Mag: Quand on parlait de sororité, c’est peut-être aussi aller contre cette idée que des femmes entre elles induiraient nécessairement le crêpage de chignon. Quand on entre dans la crèche, on a la sensation d’un minimum de respect, de ne pas débarquer dans une équipe où c’est à couteaux tirés...
Nathalie : C’est parce qu’on respecte l’enfant, aussi. Si on le respecte, on se doit de se tenir. On ne fait pas n’importe quoi auprès de lui.
Elsa : Dans ce type de métier, ce serait compliqué de ne pas être solidaire. Quand on ne l’est pas, il vaut mieux faire autre chose. On apprend petit à petit à l’être, de plus en plus. A l’inverse, dans mes anciens boulots, j’ai pu être solidaire au point de m’oublier.
Zig-Mag : Est-ce que vous prenez soin de vous-mêmes aussi?
Elsa : Je pense que ça s’apprend. Quand on rentre dans le monde du travail, on ne prend pas autant soin de soi. Au fur et à mesure, on se rend compte que si on ne prend pas soin de soi-même , on ne peut pas prendre soin des autres.
« C’est parce qu’on respecte l’enfant »
Nathalie : C’est la distance que l’on apprend à mettre.
Elsa : Le boulot, la maison, nous, les collègues...
Nathalie : Ne pas être trop affectée par tous ces pleurs, les tensions et tout ça. Il faut vraiment se mettre à distance, sans être non plus détachée totalement. C’est un équilibre qui s’apprend.
Elsa : Il y a forcément des fois où on peut rentrer un peu plus touchée ou moins patiente que d’autres soirs. Mais dans l’équipe, c’est important que tout le monde puisse prendre soin de soi. Quand une personne n’y parvient pas, c’est compliqué pour tout le monde.
Nathalie : On l’a vu. On l’a expérimenté. Ça a crée de l’angoisse chez tout le monde. Quelqu’un qui n’allait pas bien nous a embarquées. Du coup, il a fallu mettre un terme. Et cette personne est partie.
Elsa : Les enfants, les adultes, tout le monde le ressentait. On était tous angoissés.
Zig-Mag : Il peut y avoir ça dans le travail, faire, faire toujours plus, parfois sans s’économiser ou sans réfléchir... Ca peut avoir des conséquences, la souffrance peut être collective.
Mina : On se le dit. Quand on voit que quelque chose ne va pas bien, on peut prévenir l’autre personne. On prend le relais. On dit «détache-toi»...
Nathalie : Parfois, ça se fait même sans se parler. En fait, ça s’appelle la pédagogie institutionnelle. C’est né dans les lieux de soin, pour le personnel hospitalier, car pour pouvoir prendre soin de l’autre, il fallait soi-même être bien soigné.
Elsa : C’est appuyé par toi.
Nathalie : Parce que j’ai appris mon métier comme ça. On m’a formée à ça.
Elsa : Je suis arrivée fin août, mais je n’ai jamais ressenti de gêne à me dire «là, ça va pas, il faut que j’aille discuter un peu avec Nathalie». Mais je sais que dans d’autres situations professionnelles, ça peut être compliqué d’aller discuter avec la hiérarchie. D’oser. Tu pourais avoir ton bureau fermé, et nous dire, «je veux rien savoir».

Zig-Mag : Vous êtes une petite équipe. Il pourrait y avoir le risque du vase clos. Ça pourrait vite mal tourner.
Nathalie : Exactement. Ca ne veut pas dire qu’il n’y a jamais eu de conflits, il y en a eu, mais encore une fois, je le dis souvent, se centrer sur la tâche, le travail, l’essence même de ce pourquoi on est ici, permet de se défocaliser du reste. Du coup, c’est valorisant, parce que tout le monde ici se sent professionnel, se sent à sa place. Pour moi, c’est l’essentiel.
Elsa : Parce que ça nous arrive de ne pas être forcément d’accord, mais quand on se recentre sur ce dont l’enfant a besoin, il y a une sorte de regroupement.
Elsa : Il y a plusieurs approches pédagogiques, plusieurs visions des choses, et du coup, on apprend les unes des autres, on peut croiser nos regards.
Nathalie : Et ça se joue sur le recrutement.
Elsa : Bravo Nathalie !
Nathalie : C’est aussi grâce à vous, parce que vous, vous êtes dans cette démarche-là. Trouver des personnes qui sont à même d’être dans du raisonnement. Il y a aussi l’idée de se nourrir intellectuellement, ici.
Zig-Mag : Quand tu dis se nourrir intellectuellement, que veux-tu dire ?
Nathalie : C’est une lieu de formation, ici. On débat beaucoup de ce qu’il se passe. Il y a des temps de parole vraiment institués. Et ce n’est pas parce que tu as moins de formation et moins d’expérience... C’est vraiment l’idée de se sentir gratifiée. Je me sens bien parce que je suis fière de mon travail, d’évoluer.
Zig-Mag : Il s’agit d’une recherche de sens.
Nathalie : Donner du sens, tout à fait. Les nouvelles personnes viennent se joindre à cette dynamique-là. Et cette année, il y a eu pas mal de nouvelles personnes. Vous aussi vous prenez soin de l’équipe. Quand vous venez nous entendre, nous écouter, nous dire des belles choses, comme ça.
Zig-Mag : C’est un peu ce qu’on s’est dit, c’est pour ça qu’on a eu envie qu’il y ait des interviews des pros dans le Zig-Mag. C’est aussi une façon de vous entendre et de prendre soin de vous.

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