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INTERVIEW CROISÉE : OUMOU et GUILLAUMETTE

  • Zig-Mag
  • 31 janv. 2023
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 janv.

«la journée sans jouets» ou comment jouer sans jouet !


À la crèche Zig-Zag, on n’a pas peur de tenter de nouvelles expériences. Oumou et Guillaumette nous racontent comment elles ont travaillé dans une crèche complètement vide ; une journée pas tout à fait

comme les autres...


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ZIG-MAG : Le 17 novembre dernier a eu lieu à la crèche « une journée sans jouet », quel était l’objectif ?


GUILLAUMETTE : Pour nous, l’objectif de cette journée était d’observer les enfants, leurs échanges et leurs interactions. L’idée était aussi de favoriser le langage et le développement de l’imaginaire.


ZIG-MAG : C’était une première à la crèche ?


GUILLAUMETTE : Pour moi, oui, c’était une première et il me semble que pour la crèche aussi !


ZIG-MAG : Comment une telle journée se prépare-t-elle ?


GUILLAUMETTE : La journée était planifiée depuis plusieurs semaines déjà. Avec l’équipe, nous nous sommes accordées sur la date et sur la façon dont nous allions procéder ; sur ce que nous allions laisser et sur ce qui allait disparaître.


OUMOU : La préparation a débuté la veille, si bien que les enfants ont commencé à voir disparaître progressivement les jouets dès le mercredi.


ZIG-MAG : Pouvez-vous nous décrire la crèche le jeudi matin ?


GUILLAUMETTE : Tout avait disparu! Les tapis étaient rangés, les jouets remisés, le tobogan condamné…


OUMOU : Je précise simplement que chez les bébés, il restait encore la piscine à balles ainsi que quelques sphères sensorielles.


ZIG-MAG : Quelle a été la réaction des enfants ?


GUILLAUMETTE : Quand ils sont arrivés, ils étaient un peu surpris, la crèche avait changé et pour certains, elle avait même disparu! Au début, ils n’osaient pas trop se lancer et restaient beaucoup dans nos bras, mais très vite, ils ont commencé à improviser par petits groupes.


OUMOU : C’est vrai que comme la crèche était vide elle paraissait aussi beaucoup plus grande !


GUILLAUMETTE : Mais il n’y avait pas d’inquiétude chez eux, en vérité l’appréhension venait plutôt de chez nous les «pros». On se disait entre nous « une journée entière sans jeux, mais qu’est ce que l’on va bien pouvoir leur proposer… » !


OUMOU : Mais très vite, nos inquiétudes se sont envolées car les enfants ont commencé à improviser et à inventer des mondes et des imaginaires.


ZIG-MAG : Et alors, comment est-ce que l’on joue sans jouet ?


GUILLAUMETTE : Et bien certains faisaient la ronde, d’autres couraient, exploraient la spatialité de la

crèche.


OUMOU : Pour les bébés, c’est vrai qu’il n’y a pas eu de grandes différences ; et même les balles sensorielles qui avaient été conservées ne semblaient pas susciter un intérêt très fort.


GUILLAUMETTE : Lors de cette journée, les enfants nous ont beaucoup appris. Ils ont inventé des jeux auxquels on ne s’attendait pas. Certains un peu plus timides se sont découverts en s’affirmant au sein du groupe.


OUMOU : La réalité c’est que les enfants s’adaptent très facilement et ont une capacité d’invention surprenante. Chez les pros, on s’interroge souvent entre nous sur la quantité et sur la rotation rotation

des jouets à mettre à disposition des enfants.


ZIG-MAG : Est-ce que vous pensez recommencer au cours de l’année une nouvelle « journée sans

jouet» ?


OUMOU : Je pense que oui ! Pour cette première fois, on était encore en début d’année et cela serait intéressant de recommencer un peu plus tard pour observer comment les enfants évoluent. Et pourquoi pas introduire au cours de ces futures journées des matériaux bruts, comme du carton.


GUILLAUMETTE : L’équipe a pu se recentrer sur les besoins des enfants, être au plus près d’eux, davantage dans l’échange, partager de nouveaux jeux qu’ils imaginent ensemble. Cela permet un moment complice, à la fois individuel et collectif avec les enfants.

 
 
 

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